Bernard DAFFIS
Le terme de photo-graphie, avec un trait d’union donc, semble le mieux rendre compte de ma pratique, et j’en revendique la paternité. Je m’assume donc photo-graphiste.
Je me sers de l’appareil photo numérique comme bloc-notes.
Je travaille donc directement sur mes instantanés.
La technologie numérique me permet de fusionner les techniques qui me sont familières, celles de la peinture et de la photo.
L’instantané présent à l’écran équivaut donc à la première ébauche dans la pratique du peintre.
S’en suit tout le travail d’élaboration de l’œuvre dont le processus est toujours le même quels que soient les domaines ou les média.
L’aboutissement, donc l’œuvre achevée, qui signe la survenue d’une sorte d’évidence, au moins pour son auteur, est donc présente sur l’écran de l’ordinateur. Reste à la matérialiser, éventuellement, sur un autre support.
L’imprimante professionnelle permet ce transfert. Ses performances, dues en grande partie à l’éventail des papiers ou autres surfaces préparées, et à la qualité des encres, notamment pigmentaires, sont aujourd’hui exceptionnelles.
L’œuvre n’est pas peinte, elle est imprimée et en tant qu’œuvre d’art (série limitée) possède son propre pédigrée officiel sous la forme d’un certificat d’authenticité.
Labo/Galerie « Le doigt dans l’œil » sur RDV : 06 77 97 49 93
